
Le Programme:
Autres projets
Mulets, Courbines et Tassergals
Contribution au Plan sous-régional d'Action Tortues
Projets mulets, courbines et tassergals
Ce projet, mis en oeuvre par l'UICN, est la seconde phase du projet mulet, étendu au Sénégal et aux autres espèces de pélagiques côtiers ayant une valeur patrimoniale pour les pêcheries traditionnelles mauritaniennes et sénégalaises. Il vise un renforcement des capacités de recherche et la production de données biologiques et socioéconomiques qui seront à même d’alimenter un processus de gestion concertée des stocks avec les professionnels.
Ainsi, les équipes de l’Institut Mauritanien de Recherche Océanographique et des Pêches-IMROP et le Centre de Recherche Océanographique de Dakar-Thiaroye-CRODT mettent en œuvre des protocoles de suivi de l’effort de pêche et des débarquements de la pêche artisanale, cherchent à améliorer l’information sur les captures de la pêche industrielle et mènent des études sur la bioécologie de ces trois espèces. Parallèlement, une meilleure connaissance de l’organisation des filières et de l’importance socioéconomique de ces pêcheries sera acquise sur la base d’enquêtes.
L ‘ensemble de ces informations ont été restituées aux professionnels et aux gestionnaires des pêches dans le cadre d’ateliers de concertation. Les discussions et négociations menées dans ce cadre doivent conduire à l’adoption de règles de gestion, et plus loin, à la rédaction de plans nationaux harmonisés d’aménagement des pêcheries de mulets, de courbines et de tassergals.
Ces trois pêcheries emblématiques ont fait l’objet d’une étude historique et leur évolution à travers le temps dans un ouvrage de synthèse intitulé « Le Mulet en Mauritanie : biologie, écologie, pêche et aménagement .
Les populations de tortues marines ont des sites de ponte dans différents pays de la sous-région. Leurs aires d’alimentation pélagiques et benthiques sont situés à grande distance des lieux de nidification et peuvent être dans un pays autre que celui où la ponte a eu lieu. Un tel fait montre à l’évidence que l’approche régionale est la réponse la plus pertinente pour mener à bien la conservation des tortues marines dans les pays de l’Afrique de l’Ouest.
Cette approche est aussi rendue nécessaire par différents constats : les pêcheries nationales et étrangères se déplacent dans l’ensemble de la sous-région, les motifs d’utilisation des tortues marines par les populations locales sont très similaires entre les différents pays, et enfin, un besoin très fort d’échange d’expériences entre les différentes équipes nationales s’est fait sentir. De plus, cette échelle sous-régionale semble la plus appropriée pour identifier des objectifs de conservation mieux ciblés et définir des actions plus opérationnelles. La Convention sur la conservation des Espèces Migratrices appartenant à la Faune sauvage (CMS) a reconnu aussi la nécessité d’établir des réseaux d’action à cette échelle.
Ces raisons ont justifié le développement d'un Plan d’Action Régional pour la Conservation des Tortues Marines en Afrique de l’Ouest.
Objectif global : améliorer l’état de conservation des tortues marines en Afrique de l’Ouest.
Objectifs spécifiques :